La Gendarmerie nationale a désormais son hymne !
Récemment créé, le Chant de la Gendarmerie nationale intègre le patrimoine de tradition de la Gendarmerie nationale. Un véritable hymne, entonné désormais lors des cérémonies et enseigné dans les écoles.
Tout commence en mars 2020, alors que le major Arnaud Lecomte entend des membres de la Guardia Civil, corps national espagnol de Gendarmerie, entonner un chant en l'honneur de l'un des leurs, mort de la Covid-19. Un moment fort et émouvant qui marque ce membre du cabinet du directeur général de la Gendarmerie nationale, qui propose de créer un hymne fédérateur pour la Gendarmerie.
Une fois validé par le cabinet du directeur général, le projet est lancé, porté par le major Arnaud Lecomte lui-même, qui rédige une première version de ce futur chant. Son intention est alors de rédiger des phrases courtes, comprenant plusieurs mots-clés, et d'insister sur le "Nous" en début de refrain afin de marquer l'identité de la Gendarmerie et de rassembler les effectifs autour de cet hymne.
Son travail est soumis au colonel Fabrice Ars, ancienne plume du cabinet, qui rythme le texte pour faciliter le travail de mélodie du musicien. Ce musicien, c'est le lieutenant-colonel Antoine Lagagne, alors chef de la Musique de la garde républicaine, qui compose la partition en seulement 2 jours, inspiré par le rythme du texte. Une musique qu'il a voulu dynamique et entraînante, pouvant être interprétée par diverses voix, seul ou sans instrument, comme jouée sans le chant et permettant de marcher au pas.
Tout commence en mars 2020, alors que le major Arnaud Lecomte entend des membres de la Guardia Civil, corps national espagnol de Gendarmerie, entonner un chant en l'honneur de l'un des leurs, mort de la Covid-19. Un moment fort et émouvant qui marque ce membre du cabinet du directeur général de la Gendarmerie nationale, qui propose de créer un hymne fédérateur pour la Gendarmerie.
Un hymne à 6 mains
Une fois validé par le cabinet du directeur général, le projet est lancé, porté par le major Arnaud Lecomte lui-même, qui rédige une première version de ce futur chant. Son intention est alors de rédiger des phrases courtes, comprenant plusieurs mots-clés, et d'insister sur le "Nous" en début de refrain afin de marquer l'identité de la Gendarmerie et de rassembler les effectifs autour de cet hymne.
Son travail est soumis au colonel Fabrice Ars, ancienne plume du cabinet, qui rythme le texte pour faciliter le travail de mélodie du musicien. Ce musicien, c'est le lieutenant-colonel Antoine Lagagne, alors chef de la Musique de la garde républicaine, qui compose la partition en seulement 2 jours, inspiré par le rythme du texte. Une musique qu'il a voulu dynamique et entraînante, pouvant être interprétée par diverses voix, seul ou sans instrument, comme jouée sans le chant et permettant de marcher au pas.
Un chant qui rejoint le patrimoine de la Gendarmerie
Composé de 8 couplets, ce chant a pour objectif de permettre à chaque gendarme de se l'approprier puisque 5 d'entre-eux correspondent à une subdivision de l'institution : gendarmerie départementale, gendarmerie mobile, garde républicaine, gendarmeries spécialisées et soutien. Utilisé dans sa version courte, ce sont les couplets 1, 2 et 8 qui seront chanté en priorité puisqu'ils évoquent la Gendarmerie dans son ensemble ainsi qu'un hommage aux "glorieux anciens", dont le colonel Arnaud Beltrame, mort en héros après une attaque terroriste à Trèbes.
Prochainement intégré à la circulaire 26 600 (Clt 96.26) sur le patrimoine de tradition de la Gendarmerie, ce chant sera enseigné au sein des écoles de Gendarmerie, permettant à terme sa diffusion au sein de toutes les brigades et chanté lors de cérémonies et prises d'armes comme ce fut le cas ce 9 décembre 2021 lors de la cérémonie de remise des sabres aux élèves officiers, à l'EOGN (École des officiers de la Gendarmerie nationale).
© Gendarmerie nationale
