La Gendarmerie s'associe à M6 pour Appel à témoins
M6 propose le 29 septembre le deuxième numéro de son émission Appel à témoins, en partenariat avec les ministères de l'Intérieur et de la Justice. La Gendarmerie nationale se mobilise ainsi à nouveau aux côtés de ses collègues de la Police nationale pour traiter les appels des téléspectateurs qui se souviendraient d'éléments dans les 3 affaires qui seront présentées au cours de cette émission spéciale, présentée par Nathalie Renoux et Julien Courbet.
Retour pour l'occasion sur la division Cold Case de la Gendarmerie nationale :
Retour pour l'occasion sur la division Cold Case de la Gendarmerie nationale :
La division " Cold Case " de la Gendarmerie nationale
Inaugurée le 9 octobre 2020, la division " Cold Case " de la Gendarmerie nationale a été créée afin de rouvrir des affaires criminelles non élucidées. Installée au pôle judiciaire de la Gendarmerie de Pontoise, en Ile-de-France, cette division, composée notamment d'Officiers de Police judiciaire de la Gendarmerie nationale, permet de poser un regard nouveau sur des enquêtes parfois vieilles de plusieurs dizaines d'années en déstructurant la procédure afin de creuser de nouvelles pistes.
L'affaire " Maëlys ", déclencheur de cette nouvelle division
C'est à l'occasion de l'enquête sur la disparition de la petite Maëlys, en 2017, que de nouvelles méthodes de travail ont été expérimentées afin de recouper des centaines d'affaires via la cellule de coordination Ariane créée à cet effet. Cette nouvelle division pérennise ainsi ces nouveaux savoir-faire autour d'une équipe pluridisciplinaire composée de seize enquêteurs du service central du renseignement criminel, de onze analystes criminels et de six criminologues formés aux sciences du comportement.
Des techniques d'enquêtes innovantes
A l'ouverture d'un nouveau dossier, toutes les pièces sont remises à plat, relues et entrées dans un logiciel baptisé Anacrim permettant de faire des rapprochements entre des déclarations divergentes de témoins, des preuves... que le cerveau humain n'est pas en capacité de faire devant des dizaines de milliers de pages de procédure.
Cette nouvelle division s'appuie également sur les progrès importants des techniques d'identification génétique ; une infime trace d'ADN permet désormais de confondre un suspect, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Enfin, les techniques de profilage permettent également de résoudre certaines enquêtes ; l'enquêteur retourne sur les lieux des faits en tentant de comprendre la personnalité du criminel et son caractère.
Crédit photo : © Gendarmerie nationale